22/12/09
"Jus politicum", n. 3
SOMMAIRE
Conférences
Martin Loughlin : Qu’est-ce que la « constitutionnalisation » ?
Articles
Ran Halévi : La déconstitution de l’Ancien Régime. Le pouvoir constituant comme acte révolutionnaire
Olivier Beaud : L’histoire du concept de constitution en France. De la constitution politique à la constitution comme statut juridique de l’Etat
Carlos-Miguel Pimentel : Du contrat social à la norme suprême : l’invention du pouvoir constituant
Arnaud Le Pillouer : « De la révision à l’abrogation de la constitution » : les termes du débat
Anne Jussiaume : La Cour suprême et la Constitution en Israël : Entre activisme et prudence judiciaire
Varia
Pierre Avril : L’Introuvable contrôle parlementaire (après la révision constitutionnelle française de 2008)
Gerald L. Neuman : Après Guantanamo : l’extraterritorialité des droits fondamentaux dans le droit constitutionnel américain
David Mongoin : Variations politico-juridiques sur l’abstention électorale
Papiers
Denis Baranger : « Le piège du droit constitutionnel »
Mémoires
Vincent Luchez : Le courant parlementariste dans le débat constitutionnel américain
David Maslarski : La conception de l’État de Gaston Jèze
Notes de lecture
Frédéric Lambert : A. Cohen, B. Lacroix, ..., Nouveau manuel de science politique, 2009.
Augustin Simard : David Dyzenhaus, The Constitution of Law. Legality in a Time of Emergency, Cambridge, 2006.
Archives
Aspects des contrats de coalition gouvernementale en Allemagne
Maurice Deslandres : Du référendum et de l’initiative populaire en Suisse (1894)
20/12/09
Appel à contributions - Grenoble: Histoire des facultés de droit de province (XIXe-XXe siècles)
« Deuxième rencontre d'histoire des facultés de droit de province (XIXe-XXe siècles) », Appel à contribution, Calenda, http://calenda.revues.org/nouvelle15280.html
12/12/09
"Etudes de droit public" de Paul Amselek
Présentation par l'éditeur
Tout au long de sa carrière, Paul Amselek a cumulé deux casquettes : s’il a, en effet, développé une recherche fondamentale approfondie de philosophie du droit, c’est à partir d’un contact étroit et pour ainsi dire terre à terre avec le droit positif et l’expérience juridique, contact qu’il a constamment maintenu au travers de ses enseignements et de ses nombreux écrits de droit public, – la réflexion théorique et la réflexion pratique s’éclairant du reste mutuellement, ainsi qu’il ressort de ces écrits.
En tant même que juriste publiciste, il a également coiffé une double casquette, celle d’administrativiste et de financier, ce qui l’a notamment amené à défricher une zone juridique fort peu explorée se situant précisément aux confins du droit administratif et de la comptabilité publique : le régime des dettes et des créances des personnes publiques. Le présent recueil regroupe vingt-quatre études choisies de droit public, présentées sous quatre grandes rubriques : Théorie générale du droit public, Droit administratif général, Droit de la comptabilité publique et droit des dettes et créances des personnes publiques, Théorie des recettes publiques.
Se trouve ainsi mise à la disposition du lecteur et rendue facilement consultable une somme très riche de travaux juridiques publiés entre 1964 et 2009 et qui ont conservé tout leur intérêt et leur actualité.
07/12/09
"Droit pénal européen : dimension historique" de Yves Jeanclos
Présentation de l'éditeur.
Le droit pénal européen se déploie sur des fondements principiels élaborés, reconnus et appliqués en France, en Allemagne et en Angleterre, après un long séjour dans le monde antique. Il est institué sur le terreau du droit romain et du droit criminel des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. II est exposé dans les Codes, de la fin du XVIIIe au début du XXIe siècle. Il établit les premiers principes essentiels : la présomption d'innocence, la légalité des délits et des peines, la personnalité des peines, la non-rétroactivité de la loi pénale, la règle non bis in idem.
Le droit pénal européen a une double fonction d'annonce et de semonce, de prévention et de répression. Il interpelle sur la modération ou l'exemplarité de la peine. Il reconnaît au juge un pouvoir d'appréciation, fondé sur le bien, le bon et le juste, pour infliger une peine adaptée à l'infraction. Il est enclin à sévir et guérir, plutôt qu'à punir et éliminer.
Le droit pénal commun européen est progressivement élaboré par le Conseil de l'Europe et l'Union européenne. Il doit devenir le droit de la sécurité intérieure de l'Europe unie au XXIe siècle.
L'Auteur : Yves Jeanclos est docteur d'État en Droit, agrégé de Droit en Histoire du Droit, Professeur à la Faculté de Droit de Strasbourg, professeur invité dans plusieurs universités étrangères en Afrique, Amérique du Nord, Asie centrale et Russie. Il dirige à l'Université de Strasbourg la publication Dimensions historiques du droit européen, où sont rassemblés les travaux collectifs du Séminaire général annuel de 3e cycle en Histoire du Droit pénal européen.
"Clio @ Themis" - n. 2 (nov. 2009)
Clio @ Themis. Revue électronique d'histoire du droit - n. 2, nov. 2009 - "Histoires des cultures juridiques. Circulations, connexions et espaces transnationaux du droit"
http://www.cliothemis.com/Clio-Themis-numero-2
Sommaire n. 2
- Serge Dauchy, Histoire des cultures juridiques: ouverture
- Patrick Arabeyre, Culture juridique et littérature européennes chez les derniers bartolistes français (première moitié du XVIe siècle)
- Heikki Pihlajamäk, Europäische Rechtskultur? Rechtskommunikation und grenzüberschreitende Einflüsse in der Frühen Neuzeit
- Herman Nébias Barreto, Legal Culture and Argumentation in the Vice-Reign of Peru from the 16th to the 18th centuries
- Mia Korpiola, On the Reception of the Jus Commune and Foreign Law in Sweden, ca. 1550-1615
- Per Andersen, Elegant Jurisprudence in Seventeenth Century Denmark. Crosss-Border-Influences on the Autorship of Scavenius, Resen and Bornemann
- Per Nilsén, The Influence of Foreign Legal Literature in the Works and Teachings of David Nehrman Ehrenstråle
- Riccardo Ferrante, Cultura giuridica e codificazione
- David Deroussin, Le Projet de Code des obligations et des contrats franco-italien de 1927: chant du cygne de la culture juridique latine?
Pensée juridique américaine
- Françoise Michaut, Oliver Wendell Holmes, Jr.: note introductive
- Oliver Wendell Holmes Jr., La Common Law (extrait de The Common Law, 1881)
- Oliver Wendell Holmes Jr., La passe étroite du droit (The Path of the Law, 1897)
29/11/09
Costituzione Francese (1791), a cura di Pasquale Pasquino
Ma la sua lunga ombra ha accompagnato con le sue virtù e le sue conquiste, e anche con i suoi limiti, tutto il lavoro costituente degli ultimi due secoli dello jus publicum europaeum.
26/11/09
"Plus du droit pour l'histoire, plus d'histoire pour le droit" séminaires du Prof. Emanuele Conte
Emanuele Conte (directeur du département de Histoire et Théorie du Droit de l'Università Roma Tre professeur invité à l'EHESS) tiendra une série de séminaires intitulée:
Plus du droit pour l'histoire, plus d'histoire pour le droit
1er Séminaire
L’historiographie juridique en Europe: l’influence lourde du 19e siècle
Le 26 Novembre et le 10 Décembre (avec Jacques Chiffoleau), 17h-19h, salle 4 (105, Bd Raspail)
2e Séminaire
Res Publica. La découverte du droit public avant la naissance de l’État moderne
Le 13 Janvier et le 27 Janvier (avec Paolo Napoli), de 13h-15h, salle 6 (105, Bd Raspail)
3e Séminaire
Laqueis legum innodare. Les procédures médiévales de prise en compte des faits par le droit
Le 13 Janvier (avec Marie Angèle Hermitte), de 19h-21h, salle 3 (105, Bd Raspail)
École des hautes Études en Sciences sociales (EHESS)
Centre d'Étude des Normes juridiques - Yan Thomas
105, Bd Raspail, Paris
Le calendrier du Centre d'Étude des Normes juridiques - Yan Thomas
La liste de diffusion du Centre d'Étude des Normes juridiques - Yan Thomas
"Histoire de la justice. France, XVIe-XXIe siècle" de Benoît Garnot
L'évolution de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours, est le plus souvent présentée comme un processus de rationalisation, homogène et global, qui s'imposerait progressivement aux Français: l'État aurait monopolisé à son profit la violence, élargi son domaine d'intervention, reculé sans cesse les limites entre le privé et le public, et discipliné la population par des mécanismes d'obéissance.
Cette vision, quant au fond inexacte, fait de l'État l'acteur principal. Or les modes de fonctionnement de la justice, depuis le XVIe siècle, s'expliquent d'abord par les demandes des justiciables. En outre, malgré l'apparent bouleversement de la Révolution, les continuités l'emportent sur les ruptures.
S'il est une rupture essentielle, elle s'est produite à la fin du Moyen Âge, avec l'affirmation de la justice de l'État, l'adoption de la procédure inquisitoire dans la justice pénale et du système des preuves dites «rationnelles». Ces nouveautés créent la justice moderne; tout en évoluant, elles dominent jusqu'à l'époque contemporaine. Voilà qui offre à l'historien la possibilité de rendre compte de la «judiciarisation», c'est-à-dire d'écrire une histoire à la fois de l'institution, des normes mais aussi des pratiques. En d'autres termes, une histoire sociale de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours.
Benoît Garnot est professeur d'histoire moderne à l'université de Bourgogne.
"Droit privé romain" de Emmanuelle Chevreu et Jean Gaudemet
Publié en 1998, ce manuel s'efforce de situer le droit privé de Rome dans l'histoire d'une société, qui, au cours d'un millénaire, connut de profondes mutations. Il s'est voulu simple, se limitant à l'essentiel. L'accueil qui lui fut fait a nécessité de nouvelles éditions, qui furent plus que de simples rééditions.
Si la majeure partie du texte initial a été conservée, il a été tenu compte, à chaque fois, des travaux récents. Certaines questions (de la « gens » à l'histoire de l'obligation, du délit de vol aux relations de voisinage, etc.) ont été introduites, développées ou revues. Pour cette 3e édition, Emmanuelle Chevreau a fait un important travail de mise à jour bibliographique.
Jean Gaudemet a été professeur honoraire aux Universités de Paris et de Strasbourg, Directeur d'étude à l'École pratique des Hautes Études (VeSection, sciences religieuses).
24/11/09
Revue Historique de Droit Français et Etranger, 2009/2
16/11/09
"La récusation des juges" de Boris Bernabé
Boris Bernabé, La récusation des juges. Etude médiévale, moderne et contemporaine, Paris, LGDJ (Thèses Bibliothèque de droit privé, tome 514), 2009, 440 p. [ISBN : 978-2-275-03464-5]
La récusation est le moyen de procédure par lequel le juge peut être remplacé pour certains motifs qui peuvent faire douter de son impartialité. Il s’agit là d’un principe aussi universel qu’ancien fondé sur l’impossibilité pour le justiciable de se conformer à une décision de justice s’il est prouvé que le juge a agi non selon la justice et le droit, mais par intérêt, faveur ou haine. Naturellement, ce moyen de procédure n’a pu véritablement se développer que lorsque les juges furent imposés aux justiciables. Aujourd’hui, la physionomie de la récusation en droit français a été modifiée par l’application de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et l’exigence d’impartialité du tribunal inscrite en son article 6§1.
Jusque-là, le Code de procédure civile proposait une liste limitative de causes de récusation. Désormais, tout motif faisant douter de l’impartialité du tribunal peut donner lieu à récusation. La permanence de la notion et de son vocabulaire marque le premier intérêt d’une étude historique de la récusation, malgré les différents régimes de justices. L’évolution des causes de récusation ensuite – d’une multitude de causes à une limitation stricte, puis de nouveau à une infinité – est révélatrice de la place du juge au coeur de l’État. La doctrine a, depuis le Moyen Âge, façonné la place du juge et les causes de récusation par le jeu d’incertitudes et d’hésitations qui ont entouré la nature juridique de la récusation.
15/11/09
"La 'nuova' Costituzione della Francia" di Pasquale Costanzo
Premessa
Capitolo I - Lineamenti di storia costituzionale francese. Dalla fine dell’Ancien Régime alla costruzione europea
Capitolo II - Vicende e caratteri della Quinta Repubblica in Francia
Capitolo III - I diritti e i doveri costituzionali
Capitolo IV - La forma di governo della Quinta Repubblica
Capitolo V - Le collettività territoriali
Capitolo VI - La Francia in Europa
Capitolo VII - La giurisdizione
Capitolo VIII - Le fonti del diritto e il controllo della validità delle norme. La convenzionalità delle leggi e il sindacato di costituzionalità
14/11/09
"L'idéologie de la magistrature ancienne" de Jacques Krynen
Pour comprendre les raisons de ce phénomène, il entreprend, dans un premier volume, de mettre au jour, à travers l'immense production d'écrits doctrinaux et professionnels du Moyen Âge et de l'Ancien Régime, l'ensemble des savoirs et des convictions qui ont nourri l'action des magistrats.
L'image du pouvoir royal a toujours été associée à l'idéal de justice, idéal dont par l'autorité de leur savoir les juges se sont faits peu à peu les représentants, puis les dépositaires. D'abord auxiliaire, la justice est devenue concurrente du pouvoir politique. En dépit de la réforme des institutions, des formes et des procédures judiciaires sous la Révolution et l'Empire, sa domination n'a fait que croître. Car elle ne se réduit pas à trancher les procès, elle règne aussi sur les valeurs individuelles et collectives, décide en dernier ressort des droits et des libertés réelles et, par tous ces aspects, en impose aux dirigants, quels qu'ils soient.
Le second volume de cette longue histoire, L'Emprise contemporaine des juges, portera sur l'ascension de la justice de la Révolution à nos jours.
12/11/09
"Le renouveau de la doctrine française" par Nader Hakim et Fabrice Melleray
Présentation par l'éditeur
Au-delà de la diversité de leurs parcours et de leurs idées, les dix professeurs de droit étudiés dans cet ouvrage incarnent tous un moment doctrinal singulier qu'il est possible de qualifier de « Belle Époque de la pensée juridique française ». Que ce soit Berthélemy, Capitant, Duguit, Esmein, Gény, Hauriou, Lévy-Ullmann, Michoud, Pic ou Thaller, leurs noms imprègnent notre tradition juridique par-delà les disciplines privatistes et publicistes qu'ils ont contribué à fonder ou à développer.
Période charnière de l'histoire doctrinale française dont on ressent encore profondément l'empreinte aujourd'hui, le tournant du XXe siècle marque indubitablement un renouveau de la doctrine française. Ces « grands auteurs de la pensée juridique » permettent non seulement de mieux connaître notre histoire doctrinale et notre histoire juridique, mais également les pratiques savantes et le système juridique actuels. Leurs contributions à la construction du droit et de l'État peuvent nourrir les débats les plus récents et sont assurément une source d'inspiration intarissable pour tous ceux qui considèrent que le droit est bien plus qu'une simple technique.
Études réunies par Nader Hakim et Fabrice Melleray.
Avec les études de Grégoire Bigot, Julien Boudon, Jérémie Boulaire, David Deroussin, Norbert Foulquier, Florent Garnier, Nader Hakim, Jean-Louis Halpérin, Fabrice Melleray, Benoît Plessix.
09/11/09
"Les régimes matrimoniaux en provence à la fin de l'Ancien Régime" de Jean-Philippe Agresti
04/11/09
"Trois révolutions de la liberté : Angleterre, Amérique, France" de Philippe Raynaud
"Histoire des institutions publiques et des faits sociaux" A. Castaldo-Y. Mausen-P.C. Timbal
Ce Précis, dont le professeur Pierre-Clément Timbal a donné la première édition en 1957, présente l'essentiel de ce qu'un juriste doit connaître de l'histoire des institutions publiques et des faits sociaux. La connaissance de cette histoire, et d'autres disciplines distinctes du seul droit positif, concourt, en effet, à la formation intellectuelle spécifique que dispensent les UFR à dominante juridique.
Cette préoccupation dicte la démarche de l'ouvrage. Sans négliger les apports proprement historiques dans leurs développements récents, l'accent est mis sur l'étude des institutions proprement dites et, plus généralement, sur l'exposé du « droit public » français depuis les lendemains de la chute de l'Empire romain jusqu'au cœur de la IIIe République. Ce vaste champ d'expériences met largement en évidence les difficultés et les étapes de la constitution de l'État, ainsi que les rapports de celui-ci avec la société.
Ainsi, en fonction des périodes (Moyen-âge, Temps modernes, XIXe siècle) figurant aux programmes des différentes UFR, et qui varient de l'une à l'autre, les étudiants pourront se reporter à l'ouvrage afin d'approfondir telle ou telle question et de découvrir aussi une synthèse générale. Une approche juridique donne les éléments fondamentaux de la matière et permet de compléter utilement les enseignements oraux.
André Castaldo, agrégé des facultés de droit, doyen honoraire de la faculté de droit et de sciences politiques de l'Université de Paris XIII, est professeur à l'Université Panthéon-Assas (Paris II).
Yves Mausen, agrégé des facultés de droit, ancien élève de l'École normale supérieure, est professeur à l'Université de Montpellier I.
"Critique de la pensée juridique moderne" de Michel Villey
Michel Villey, Critique de la pensée juridique moderne. Douze autres essais, Paris, Dalloz (Collection: Bibliothèque Dalloz), 2009, 276 p. [ISBN : 978-2-247-07902-5]
Présentation par l'éditeur
Toutes ces choses que l'on appelle droit ont une existence préalable aux règles écrites qui les expriment. Un texte bien connu du Digeste (50. 17. 1) nous dit que c'est du droit existant qu'on tire la règle juridique : Ex iure quod est recula fiat. Avant qu'on l'exprime dans des lois, il est, au sein de la société, et même, d'après un autre texte, dans chaque cause particulière ; ius in causa positum est. Il est, non dans un monde verbal ou de propositions, et pas non plus dans un monde d'idées séparées, désincarnées, platoniciennes, mais dans le réel, dans la nature. C'est en cela qu'il est naturel : Dikaion phusikon — lus naturale...
Michel Villey « Nouvelle rhétorique et droit naturel »
Préface de Michel Bastit, professeur à l'Université de Dijon, Archives Poincaré (Nancy), Socio de Honor de La Real Academia de Jurisprudencia de Madrid.
31/10/09
"Plutôt la mort que l'injustice" de Thierry Lévy
Plutôt la mort que l'injustice. Au temps des procès anarchistes, Paris, Odile Jacob (Collection : Histoire), 2009, 278 p. [ISBN : 978-2-7381-1831-8]
« Qu'était-ce donc que l'anarchie ? Une vision complète de la société, de son histoire, des forces qui la travaillaient, des changements dont elle était grosse et qui ne manqueraient pas d'avenir.
La lutte pour la vie n'était pas une fatalité. C'est l'ignorance qui en était la cause. La terre regorgeait de richesses encore augmentées par les prouesses de la science, de l'hygiène et de la médecine.
"Apprenez que tout homme est l'égal d'un autre homme. Il est faux que, pour les uns, il n'y ait que des droits à exercer et, pour les autres, des devoirs à remplir. Refusez tous d'obéir et nul ne songera plus à commander." »
Thierry Lévy brosse le portrait des inspirateurs de l'anarchie, les Proudhon, Bakounine, Kropotkine. Il évoque les Ravachol, Auguste Vaillant, Emile Henry ou encore Caserio et les Trente, et restitue les échanges terribles qui ont marqué leurs procès.
Thierry Lévy est avocat. Il a notamment publié "Convaincre", avec Jean-Denis Bredin, et "Éloge de la barbarie judiciaire", qui ont été de très grands succès.
26/10/09
"Droits de l'homme et philosophie" de Frédéric Worms
Frédéric Worms, Droits de l'homme et philosophie, Paris, Centre National de la Recherche Scientifique - C.N.R.S. (Collection : CNRS philosophie), 2009, 444 p. [ISBN : 978-2-271-06890-3]
"Actes du procès et théorie de l'acte juridique" de Lucie Mayer
Présentation par l'éditeur
Afin de résoudre certaines des difficultés soulevées par le régime des divers actes du procès civil (actes des parties, du juge, du technicien ou des tiers), une partie de la doctrine invite à se référer à la théorie de l'acte juridique. D'autres auteurs s'opposent au contraire à un recours à cette théorie, revendiquant la spécificité irréductible de certains actes du procès. La question se pose donc du rôle que la théorie de l'acte juridique est appelée à jouer notamment dans la mise en oeuvre de la délicate distinction des vices de fond et des vices de forme des actes de procédure, ainsi que dans la détermination de la place dans le procès de la théorie de l'inexistence ainsi que du droit civil des contrats.
La thèse consiste, dans une première partie, à vérifier la vocation de la théorie de l'acte juridique à gouverner les actes du procès, c'est-à-dire à s'assurer que les actes du procès sont bien des actes juridiques. L'identification puis la mise en oeuvre d'un critère de l'acte juridique permet de constater que tel est effectivement le cas, à l'exception des quelques actes du procès qui doivent recevoir la qualification d'« action juridique comparable à un acte juridique », une notion issue des droits suisse et allemand.
Il y a dès lors lieu, dans une seconde partie, de tenter d'évaluer l'apport que représenterait une application de la théorie de l'acte juridique aux actes du procès. Une telle démarche suppose en réalité de renouveler au préalable la conception doctrinale du contenu de la théorie de l'acte juridique. En effet, contrairement à une opinion répandue, la théorie de l'acte juridique ne se confond pas avec l'ensemble des principes applicables aux contrats civils. La théorie de l'acte juridique réunit les principes qui gouvernent tous les actes juridiques, quel que soit le contexte de droit public ou de droit privé dans lequel ces derniers s'inscrivent. Une fois redéfinis dans cette perspective, les principes relatifs à l'acte juridique trouvent aisément à s'appliquer aux actes du procès et permettent, quoique de façon inattendue, d'éclairer le régime de ces derniers. Grâce à cette découverte, les difficultés suscitées par le régime des actes du procès peuvent être résolues avec davantage de sérénité.
23/10/09
"Les penseurs du Code civil" coordonné par Claude Gauvard
Les penseurs du Code civil, coordonné par Claude Gauvard, Paris, La Documentation Française, 2009, 349 p. [ISBN : 978-2-11-007237-5]
Présentation par l'éditeur
Le Code civil se veut naître d'une rupture, celle de 1789, dont l'ambition est d'édifier un code commun à tout le royaume. Son contenu est le fruit de travaux préparatoires où, de Cambacérès à Portalis, se sont illustrés de grands serviteurs de l'État, tandis que Napoléon en a stimulé l'achèvement. Le Code s'inspire aussi de la politique législative et judiciaire du XVIIIe siècle, dont d'Aguesseau, avocat général puis chancelier de Louis XV, a été le promoteur.
Mais la cohérence du Code relève d'apports plus subtils : elle est le fruit d'une culture juridique, celle de penseurs dont la formation et la pratique s'enracinent dans une tradition multiséculaire où l'art oratoire se mêle à la scolastique médiévale.
En mettant l'accent sur la pensée juridique qui sous-tend la réalisation du Code, ce livre prétend donc éclairer comment, et parfois de façon contradictoire, se sont noués les fils qui unissent les dispositions de l'ancien droit et celles du nouveau droit codifié.
Avec les contributions de : Christian Atias, Christian Bruschi, David Deroussin, Olivier Descamps, Jean-Louis Halpérin, Lucien Jaume, Anne Lefebvre-Teillard, Guillaume Leyte, Xavier Martin, Jean-François Niort, Jean-Michel Poughon, Jacques Poumarède, Marie-France Renoux-Zagamé, Sylvain Soleil, Isabelle Storez-Brancourt, Jean-Louis Thireau, Jean Tulard.
13/10/09
"La casuistique classique : genèse, formes, devenir" par S. Boarini
"L'armée, la paix et la guerre", par J.J. de los Mozos Touya et I.S.Leon-Borja
11/10/09
"Justice, une réforme manquée 1771-1774" de J.-L. Chartier
Excédé par un blocage aussi permanent qu’injustifié, le vieux Louis XV finit par demander à l’un des magistrats les plus haut placé et les plus prestigieux, qui donc n’avait rien à perdre, le chancelier de Maupeou, de transformer radicalement la situation. En quatre ans, Maupeou exila les plus récalcitrants des privilégiés du milieu judiciaire, rendit la justice gratuite, fit des juges les salariés de l’État et les lois furent enregistrées sans délai.
Tout le monde semblait satisfait, en particulier les justiciables. Mais les positions acquises et les groupes de pression étaient encore les plus puissants : peu de temps après son avènement, le jeune Louis XVI rappelait les « parlements »…Les abus recommencèrent, et seul l’ouragan de 89 parvint à jeter à bas le système. Avec le reste. (Préface de Jean Foyer).
Avocat à la Cour, historien, Jean-Luc A.Chartier est l’auteur de travaux sur les grands juristes du XVIIIe siècle. Il a ainsi publié une biographie du chancelier Daguessau et, chez Fayard, en 2004, le meilleur ouvrage jamais écrit sur Portalis, père du Code civil, couronné par plusieurs prix.
05/10/09
"Introduction historique au droit" de Pierre Allorant et Philippe Tanchoux
Présentation par l'éditeur
02/10/09
"Les origines canoniques du droit constitutionnel" par Dominique Chagnollaud
Le droit canonique a influencé de nombreuses institutions contemporaines, notamment constitutionnelles. Le plus souvent les concepts de droit constitutionnel découlent directement de la réflexion des théologiens et des canonistes. Il en est ainsi des idées d'État, de souveraineté et d'indivisibilité, mais aussi de celles relatives au statut des magistrats ou encore aux droits naturels et inaliénables de l'homme. En outre, l'idée de laïcité elle-même, directement issue de la tradition gallicane, a une telle origine. Cet ouvrage, issu d'un colloque organisé le 25 janvier 2008 à La Sorbonne, a pour objet de dresser un bilan des influences canoniques sur la construction du droit constitutionnel et de voir comment celles-ci se sont exercées. Ont collaboré au présent ouvrage: Pier V.AMONE, Alain BOUREAU, Dominique CHAGNOLLAUD, Guillaume DRAGO, Laurent FONBAUSTŒR, Corinne LEVELEUX-TEDŒIRA, Javier MARTÏNEZ-TORRÔN, Laurent MAYALI, François SAINT-BONNET.
30/09/09
"Propriété individuelle et propriété collective dans les Etats de Savoie" Turin 9-10 octobre '09
Venerdì 9 ottobre ore 15
Saluto delle Autorità
MICHEL BOTTIN, Les recensements des biens et des droits féodaux à l'époque moderne.
CHRISTIAN SORREL, Idéologie anticléricale et doctrine juridique à l’heure de la séparation des Eglises et de l’Etat. Le Parlement français et la propriété ecclésiastique dans les départements annexés en 1860.
GIORGIO LOMBARDI, A chi appartiene la Sindone ?
BRUNO BERTHIER, Les ambiguïtés institutionnelles de la "Grande montagne à gruyère" des
hautes vallées savoyardes, entre propriété collective du sol et
exploitation communautaire des troupeaux.
FEDERICO GORIA, Vicende della proprietà feudale in età moderna.
Sabato 10 ottobre ore 9
CATERINA BONZO, Il fedecommesso e la circolazione dei beni tra volontà individuale e titolarità del casato.
BÉNÉDICTE DECOURT-HOLLENDER, Tutelle sénatoriale et sanction du respect des droits des communautés et des hommes du comté de Nice au XVIIIe siècle.
RICCARDO RAO, I beni comuni nel Piemonte medievale.
MÉLANIE IGNACE, Droit de la propriété et trouble du voisinage, application du code Sarde par le tribunal de 1ère instance de Nice après 1860.
MASSIMILIANO GAJ, Aspetti dell'utilizzazione e circolazione dei beni comuni in Piemonte
Discussione e conclusioni
25/09/09
"Introduction historique au droit" de J.-L. Thireau
J.-L. Thireau, Introduction historique au droit, 3e édition , Paris, Flammarion, 2009, 386 p. [ISBN : 978-2-0812-2899-3]
"Les institutions de la France médiévale XIe-XVe siècle" de R. Telliez
Romain Telliez, Les institutions de la France médiévale XIe-XVe siècle, Paris, Colin, 2009, 208 p. [ISBN: 978-2-200-35429-9]
"De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s'y rallier" de B. Constant
24/09/09
"Cahiers poitevins d'Histoire du droit" sous la dir. d'Eric Gojosso
22/09/09
"Six siècles de droit à Aix : 1409-2009"
Six siècles de droit à Aix : 1409-2009. Mémorial de la Faculté de Droit et de Science politique d'Aix-Marseille à l'occasion du sixième centenaire de sa fondation, Aix-en-Provence, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2009, 212 p. [ISBN : 978-2-7314-0672-6]
20/09/09
"Max Weber Ou la démocratie inachevée" de J.-M. Vincent
Jean-Marie Vincent, Max Weber Ou la démocratie inachevée, Paris, Le Félin, 2009, 294 p. [ISBN : 978-2-86645-705-1]
17/09/09
10 oct. '09 première séance de la Société d'Histoire du Droit
samedi 10 octobre 2009 à 15 heures 30 - 12 place du Panthéon, Paris Ve, Salle des Conseils de Paris II (escalier M, 2e étage).
L'Assemblée générale ordinaire sera suivie d'une communication de M. Eric BOURNAZEL, professeur à l'Université Panthéon Assas, Paris II :
« Qui t’a fait roi ? » Retour sur le sacre de Philippe Ier
10/09/09
"La questione dei Pii Stabilimenti francesi a Roma e a Loreto" di Liliana Senesi
Sommario
I Pii Stabilimenti dalle origini fino all'ingresso dell'Italia nella Seconda Guerra mondiale - Le vicende dei Pii Stabilimenti dopo l'ingresso dell'Italia nella Seconda Guerra mondiale - Da Jacques Maritain a Wladimir d'Ormesson: i tentativi dei due diplomatici di liquidare l'eredità di guerra.
09/09/09
"Une erreur judiciaire oubliée: L'Affaire Wilfrid Regnault" de E. Hofmann
1817-1818: époque sombre. La France est occupée et se remet difficilement des bouleversements politiques subis depuis 1814; les mauvaises récoltes provoquent la flambée des prix, voire la famine; une recrudescence exceptionnelle de vols et de meurtres entraîne l’encombrement des tribunaux. Le nombre de condamnations atteint des sommets jusque-là inégalés. Dans ce contexte, un fait divers: l’assassinat d’une servante dans un village normand en mars 1817. Quoi de plus banal. Suivent, après l’autopsie, deux mois d’une enquête apparemment sérieuse: une quarantaine d’interrogatoires menés par le maire, le juge de paix, un juge d’instruction, même le procureur; préfet et sous-préfet s’en mêlent aussi et alertent le ministère de la Police. Cependant, les preuves manquent contre l’inculpé, Wilfrid Regnault, un habitant de la commune où a été commis le meurtre; malgré la faiblesse des charges qui pèsent contre lui, en dépit de ses dénégations, il est condamné à mort sur la base d’un seul témoignage, au demeurant suspect. Tout cela dans l’indifférence pratiquement totale, sauf à Evreux où se sont déroulées les assises.
Puis, subrepticement, quelques lignes calomniant le condamné dans le Journal des Débats vont déclencher ce qui va devenir l’affaire Regnault. Les procès se succèdent: pourvoi en cassation, plainte pour calomnie, pour faux témoignage, appel… L’opinion se mobilise, lentement; tant d’autres affaires et scandales la distraient. Un jeune avocat à l’aube d’une belle carrière, Odilon Barrot, se démène pour retarder l’échéance fatale et s’assurer que la grâce royale pourra sauver celui dont il prouve l’innocence. Regnault a été condamné, indiscutablement, à cause de sa mauvaise réputation: on le croit l’un des auteurs des sinistres massacres de septembre 1792! Le maire du village, le marquis de Blosseville, est un ultraroyaliste; le jury n’était probablement formé que de personnes ayant eu à souffrir de la Révolution. Procès truqué? peut-être pas, mais tout s’est ligué contre un malheureux sur qui le couperet peut tomber d’un instant à l’autre. Alors intervient Benjamin Constant, publiciste célèbre. Ses brochures percutantes contribuent à sauver Regnault, et sans le renom de cet auteur, on ne saurait plus rien aujourd’hui de cette erreur judiciaire, non répertoriée comme telle et parfaitement oubliée, car les pages de Constant, même décisives, sont aujourd’hui encore trop peu connues.
Ce livre présente presque tout ce qui reste du dossier. C’est aussi l’occasion de découvrir la pratique judiciaire d’autrefois, d’ouvrir un instant une fenêtre sur la campagne normande, et l’existence de ses petites gens au début du XIXe siècle.
08/09/09
"Droits" 2009 - n° 49
LA LIBERTE DU CONSENTEMENT. LE SUJET, LES DROITS DE L’HOMME ET LA FIN DES “BONNES MŒURS”/2
Michel Levinet, La notion d’autonomie personnelle dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme
Jean-Pierre Marguénaud, Liberté sexuelle et droit de disposer de son corps
François Viangalli, Le consentement à la violence et la règle Volenti non fit injuria dans la responsabilité civile
Bénédicte Lavaud-Legendre, Le droit pénal, la morale et la prostitution: des liaisons dangereuses
Xavier Pin, Le consentement à lésion de soi-même en droit pénal. (Vers la reconnaissance d’un fait justificatif ?)
Bernard Edelman, Naissance de l’homme sadien
VARIETES
Michael Stolleis, Image et réalité de l’Etat en Allemagne de l’Ouest (1945-1960), texte traduit par Olivier Jouanjan
Philippe Paschel, Guillaume du Breuil et son Stilus Curie Parlamenti
Jean-Fabien Spitz, Droits négatifs, droits positifs: une distinction dépourvue de pertinence
Frédéric Edel, Linéaments d’une théorie générale du principe d’égalité
Jean-Philippe Feldman, Le liberum veto. Essai sur le “Purgatoire de la liberté” en Pologne (XVIe-XVIIIe siècles)
07/09/09
"Rawls, justice et équité" de Soumaya Mestiri
"1848, quand la République combattait la Démocratie" de Arnaud Coutant
Arnaud Coutant, 1848, quand la République combattait la Démocratie, Paris, Mare & Martin, 2009, 555 p. [ISBN 9782849340660 ]
Suite à la révolution de février 1848, la Deuxième République est instaurée en France. Durant trois ans, son fonctionnement est marqué par des crises multiples, en raison de l’affrontement entre les deux pouvoirs établis par sa Constitution. Le 2 décembre 1851, par un coup d’État, le Président de la République l’emporte définitivement sur l’Assemblée. La brièveté du régime, son issue et certains aspects de sa pratique ont conduit à condamner son texte constitutionnel, tenu pour responsable des difficultés institutionnelles, ce qui explique le désintérêt relatif des constitutionnalistes pour cette période. Pourtant, au regard des événements, une contradiction semble patente : le suffrage universel, fondement de la République, a amené au pouvoir ses principaux ennemis, un Président bonapartiste et une Assemblée monarchiste. Le présent ouvrage propose une relecture de la Constitution, dans sa préparation et dans sa mise en œuvre, pour comprendre les raisons de cette distorsion entre régime et corps électoral, entre République et Démocratie. En tenant compte d’un contexte historique aux conséquences essentielles, ce livre dresse un tableau nouveau de la République de 1848, sans doute loin de son image traditionnelle, mais aux incidences majeures en matière de théorie juridique.
Maître de conférences en Droit public, Arnaud Coutant enseigne à la Faculté de Droit et de Science politique de Reims et au Centre Universitaire de Troyes.
23/08/09
"Rituel judiciaire et procès pénal" de François Desprez
François Desprez, Rituel judiciaire et procès pénal, Paris, L.G.D.J., 2009 (Collection: Thèses - Bibliothèque de sciences criminelles), 588 p. (ISBN: 978-2-275-03439-3)
30/07/09
"La spéculation boursière face au droit 1799-1914" de N. Hissung-Convert
Nelly Hissung-Convert, La spéculation boursière face au droit 1799-1914, Paris, L.G.D.J.(Collection Thèses- Bibliothèque de droit privé), 2009, 668 p.(ISBN 978-2-275-03456-0)
24/07/09
"Deux textes de Carl Schmitt"
"Liberté, partout et toujours" de Pierre-Joseph Proudhon
Un Proudhon certes foncièrement anarchiste, fédéraliste, anti-étatiste pour tout dire, mais parfois plus proche d'être un libéral anticapitaliste et antibourgeois qu'un socialiste et dont le combat constant pour l'émancipation de la classe ouvrière va de pair avec une rude opposition au communisme. Voici le Proudhon (1809-1865) que ce volume dévoile en bousculant nombre d'idées convenues à son sujet : entre autres, que la propriété est loin d'être forcément un « vol ».
Ces textes sélectionnés, ordonnés et présentés par Vincent Valentin, maître de conférences à l'université Paris-I, soulignent le caractère complexe, souvent paradoxal et évolutif, d'une oeuvre foisonnante à laquelle le lecteur contemporain n'a plus directement accès depuis longtemps. Et dont la conception vive de la liberté individuelle qui l'irrigue donne toujours à penser.
"Qu'est-ce que la propriété ?" (1840) de Pierre-Joseph Proudhon
"La philosophie du droit au tournant du millénaire" de Pierre Pescatore
Pierre Pescatore, La philosophie du droit au tournant du millénaire. Etat des problèmes, essais de solution, Bruxelles, Bruylant, 126 p. (ISBN 978-2-87978-077-1)
"La séparation des pouvoirs et l'office du juge", de Pierre Pescatore
Pierre Pescatore, La séparation des pouvoirs et l'office du juge de Montesquieu à Portalis. Rapport présenté le 23 novembre 2004 à l'occasion du bicentenaire du Code civil, Bruxelles, Pierre Pescatore, 2009, 90 p. (ISBN 978-2-87978-076-4)
Les civilistes ont fêté entre eux et en toute discrétion le bicentenaire du Code civil. Pour compléter ce concert, Pierre Pescatore a mis en lumière le Titre préliminaire, dont les articles forment le patrimoine commun - de droit public, voire de droit constitutionnel - des pays qui ont conservé ou adopté le Code de 1804. L'auteur a poursuivi à cet effet l'histoire du principe de la séparation des pouvoirs, de Montesquieu à Portalis, textes à l'appui. Fondé sur une chronologie minutieuse, l'ouvrage a bénéficié des biographies les plus récentes : celle de Jean Lacouture pour Montesquieu et celle de Jean-Luc A. Chartier pour Portalis. En ce qui concerne la séparation des pouvoirs, les idées de Montesquieu, imprégnés de tout ce qui faisait la joie de vivre en son siècle, ont été révisées par le talent juridique de Portalis un demi-siècle plus tard, tel qu'il se manifeste dans l'inégalable Discours préliminaire et les termes de l'article 4 du Code sur le déni de justice. Ce livre porte témoignage tant du discours enchanté du maître bordelais que du langage austère de celui qui deviendra le modèle législatif du droit moderne.
Pierre Pescatore, né à Luxembourg le 20 novembre 1919, est juriste, spécialiste de droit international, de droit communautaire européen et de philosophie du droit. Il est docteur honoris causa des Universités de Nancy, Tubingen, Genève, Leyde et Neuchâtel.
"Essai sur la notion de loi" de Pierre Pescatore
21/07/09
"Recht und Justizhoheit" de Ulrike Müßig
"Revue Historique de Droit Français et Etranger" - 2009/1
18/07/09
"Storia del costituzionalismo italiano nell'età dei Lumi" di Antonio Trampus
Antonio Trampus, Storia del costituzionalismo italiano nell'età dei Lumi, Roma-Bari, Laterza, 2009, 346 p. (ISBN 9788842090052)
Non esiste una storia del costituzionalismo italiano nell’età moderna. Eppure è stato il Settecento a rappresentare il laboratorio politico nel quale si verificarono le condizioni per superare l’Antico Regime. Fu allora che si gettarono le premesse per la nascita di una cultura del buon governo basata su un rapporto nuovo tra la politica e il diritto e si giunse a creare uno spazio pubblico ispirato a principi di responsabilità e partecipazione alle decisioni politiche.
Indice
Prefazione - I. Dietro le parole: costituzione e costituzionalismo nell’Antico Regime - II. Il mito del legislatore nell’Italia moderna - III. «Fissare la costituzione»: metamorfosi del linguaggio politico - IV. Riforme e costituzione - V. Per una nuova teologia politica: morale, diritto e felicità - VI. La scienza dei diritti e dei doveri dell’uomo - VII. Educazione, pubblicità e pratiche di consenso - VIII.Nella rivoluzione - IX. L’eredità settecentesca: il problema delle garanzie costituzionali - X. Patria, nazione e costituzione - Indice dei nomi
"La doctrine publiciste 1800-1880" de Mathieu Touzeil-Divina
Pourtant, depuis quelques années, une entreprise de revalorisation de l’activité doctrinale administrative se manifeste.
L’ouvrage que présente ici Mathieu TOUZEIL-DIVINA fournit à ce mouvement un matériau essentiel : par l’étude systématique des auteurs, la recension des œuvres, l’analyse scrupuleuse des doctrines il permet de montrer que ces sources anciennes du droit administratif ont constitué de véritables doctrines, cohérentes et ambitieuses. Il met également en évidence que les conceptions contemporaines du droit administratif ont beaucoup puisé, tout en le niant, dans ces racines anciennes. Pour toutes ces raisons, cet ouvrage constitue un apport essentiel à l’histoire du droit administratif. Il constitue également un outil indispensable pour toute personne cherchant à comprendre les modes de structuration de ce droit. Et enfin, la plume vive et parfois même pittoresque de l’auteur en fait un texte aussi agréable que captivant à consulter.
14/07/09
"Une histoire de l'Etat en Europe" de Jean Picq
Interdisciplinaire et comparatif, cet ouvrage de synthèse conjugue de manière inédite l'histoire, le droit et la philosophie politique. Sa structure chronologique claire, l'utilisation de cartes et d'encadrés, l'insertion des textes fondamentaux du droit des États en font un outil extrêmement riche pour les étudiants, mais également passionnant pour tous les amateurs d'histoire.
Au moment où la construction européenne et les défis de la mondialisation ébranlent les concepts classiques de l'État et de la souveraineté, Jean Picq donne des clés pour penser la question de l'État aujourd'hui et bâtir l'Europe politique de demain.
Sommaire
Aux sources de l'Europe, du droit et de l'Etat
La naissance des Etats l'Europe de la Chrétienté latine médiévale (1000-1500)
L'affirmation des Etats l'Europe des Guerres de Religion (1517-1648)
La raison des Etats l'Equilibre Européen (1648-1815)
La confrontation des Etats l'Europe des Nationalisme et des totalitarismes (1815-1945)
La Pacification des Etats l'Europe de 1950 à nos jours
10/07/09
"Le matrici del diritto commerciale" a cura di Serenella Rossi e Claudia Storti
Indice (cliccare sull'immagine)