Blandine Hervouet, Jacob-Nicolas Moreau, le dernier des légistes. Une défense de la constitution monarchique au siècle des lumières, Paris,L.G.D.J. (Bibliothèque de droit public), 2009, 608 p. ( ISBN : 978-2-275-03458-4 )
Présentation par l'éditeur: Face à l'impressionnante offensive des philosophes des Lumières, face aux multiples revendications des parlements, peu de voix se font entendre pour soutenir la cause de la monarchie. Poursuivant la lignée des légistes, Jacob-Nicolas Moreau (1717-1803) consacre toute son œuvre de publiciste à défendre les droits de la Couronne.
Tour à tour avocat au parlement de Paris, député à la cour des comptes de Provence, bibliothécaire de Marie-Antoinette, premier conseiller du comte de Provence, historiographe de France et directeur du Cabinet des chartes, il dispose d'une place de choix pour observer le fonctionnement du régime. Son discours encouragé par la monarchie dessine la conception qu'elle se fait d'elle-même, associant à la fois le legs de la pensée absolutiste classique et les évolutions propres au XVIIIe siècle. Formulant la constitution du royaume de France, la pensée de Moreau représente un point d'achèvement de la doctrine monarchiste avant la Révolution. À plus longue échéance, elle n'a pu rester sans incidence sur les trois futurs rois qui ont bénéficié de son enseignement: Louis XVI, Louis XVHI et Charles X.
Cette œuvre est celle d'un « antiphilosophe », une catégorie d'auteurs n'appartenant pas moins aux Lumières que ses adversaires. Moreau s'empare avec vigueur des problématiques et des concepts de son temps pour plaider sa cause devant l'opinion publique, pour tenter de concilier monarchie absolue et État de droit.
Présentation par l'éditeur: Face à l'impressionnante offensive des philosophes des Lumières, face aux multiples revendications des parlements, peu de voix se font entendre pour soutenir la cause de la monarchie. Poursuivant la lignée des légistes, Jacob-Nicolas Moreau (1717-1803) consacre toute son œuvre de publiciste à défendre les droits de la Couronne.
Tour à tour avocat au parlement de Paris, député à la cour des comptes de Provence, bibliothécaire de Marie-Antoinette, premier conseiller du comte de Provence, historiographe de France et directeur du Cabinet des chartes, il dispose d'une place de choix pour observer le fonctionnement du régime. Son discours encouragé par la monarchie dessine la conception qu'elle se fait d'elle-même, associant à la fois le legs de la pensée absolutiste classique et les évolutions propres au XVIIIe siècle. Formulant la constitution du royaume de France, la pensée de Moreau représente un point d'achèvement de la doctrine monarchiste avant la Révolution. À plus longue échéance, elle n'a pu rester sans incidence sur les trois futurs rois qui ont bénéficié de son enseignement: Louis XVI, Louis XVHI et Charles X.
Cette œuvre est celle d'un « antiphilosophe », une catégorie d'auteurs n'appartenant pas moins aux Lumières que ses adversaires. Moreau s'empare avec vigueur des problématiques et des concepts de son temps pour plaider sa cause devant l'opinion publique, pour tenter de concilier monarchie absolue et État de droit.
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