Jean Hilaire, La construction de l'Etat de droit dans les archives judiciaires, Paris, Dalloz, 2011, 350 p. [ISBN : 978-2-247-10337-9]
Présentation par l'éditeur
L'image de saint Louis rendant la justice sous un chêne de la forêt de Vincennes s'est gravée dans les esprits. Cette imagerie populaire du roi justicier, peut-être mythique, se trouve aujourd'hui singulièrement confortée et s'ancre dans la réalité à la lumière de l'analyse conduite par Jean Hilaire de la justice souveraine rendue par le roi et sa cour de justice suprême, le Parlement. L'auteur a en effet étudié les premiers registres d'arrêts, appelés Olim, rendus par la cour, du règne de saint Louis à celui de Philippe V (1254-1318). Il avait été familiarisé avec cette source comme directeur d'une équipe du CNRS, le Centre d'étude d'histoire juridique, et finalise maintenant ses travaux en passant au crible d'une analyse fine et rigoureuse les jugements du Parlement, lui permettant ainsi de dégager une vision globale de la justice médiévale à ses débuts. On y découvre l'attachement constant du Parlement à la défense de l'intérêt général et des droits du justiciable, véritable participation à la construction de l'État de droit dont nous sommes les héritiers.
Présentation par l'éditeur
L'image de saint Louis rendant la justice sous un chêne de la forêt de Vincennes s'est gravée dans les esprits. Cette imagerie populaire du roi justicier, peut-être mythique, se trouve aujourd'hui singulièrement confortée et s'ancre dans la réalité à la lumière de l'analyse conduite par Jean Hilaire de la justice souveraine rendue par le roi et sa cour de justice suprême, le Parlement. L'auteur a en effet étudié les premiers registres d'arrêts, appelés Olim, rendus par la cour, du règne de saint Louis à celui de Philippe V (1254-1318). Il avait été familiarisé avec cette source comme directeur d'une équipe du CNRS, le Centre d'étude d'histoire juridique, et finalise maintenant ses travaux en passant au crible d'une analyse fine et rigoureuse les jugements du Parlement, lui permettant ainsi de dégager une vision globale de la justice médiévale à ses débuts. On y découvre l'attachement constant du Parlement à la défense de l'intérêt général et des droits du justiciable, véritable participation à la construction de l'État de droit dont nous sommes les héritiers.
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