Il est possible d’esquisser l’histoire d’une sensibilité au macabre. Une telle approche relève d’une histoire des pratiques et des « archives du corps » en proposant une gradation des violences corporelles qui multiplie les échelles d’analyse des brutalités individuelles aux drames collectifs. Les usages du corps renseignent sur la volonté de savoir ce qui s’est passé ; ils informent sur les pratiques inavouables à l’encontre des corps vivants ou morts ; ils fixent, selon les époques, les formes de violences corporelles jugées inacceptables.
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