Présentation par l'éditeur. Quelles sont les origines financières de la Révolution française ?
Partant des atouts de la gestion publique en France et notamment des outils mis en oeuvre au temps de Colbert, Marie-Laure Legay montre comment ces outils se sont révélés inaptes à encadrer l'affairisme installé au coeur de l'État. En insistant sur les rapports sociopolitiques qui lient l'administration monarchique à ses intermédiaires financiers, l'auteur éclaire d'un jour nouveau les paradoxes d'une gestion organisée à partir de recettes centralisées et de dépenses insuffisamment contrôlées, paradoxes sur lesquels les réformes du XVIIIe siècle ne revinrent pas. L'une des faiblesses majeures de l'État royal se dévoile ainsi au lecteur : la défaillance de son contrôle financier, c'est-à-dire du contrôle de l'État sur lui-même.
Les aménagements techniques de la seconde moitié du siècle se révélèrent trop tardifs et les réformes politiques, de Laverdy à Necker, bien trop frileuses pour satisfaire une opinion qui réclamait des comptes.
Partant des atouts de la gestion publique en France et notamment des outils mis en oeuvre au temps de Colbert, Marie-Laure Legay montre comment ces outils se sont révélés inaptes à encadrer l'affairisme installé au coeur de l'État. En insistant sur les rapports sociopolitiques qui lient l'administration monarchique à ses intermédiaires financiers, l'auteur éclaire d'un jour nouveau les paradoxes d'une gestion organisée à partir de recettes centralisées et de dépenses insuffisamment contrôlées, paradoxes sur lesquels les réformes du XVIIIe siècle ne revinrent pas. L'une des faiblesses majeures de l'État royal se dévoile ainsi au lecteur : la défaillance de son contrôle financier, c'est-à-dire du contrôle de l'État sur lui-même.
Les aménagements techniques de la seconde moitié du siècle se révélèrent trop tardifs et les réformes politiques, de Laverdy à Necker, bien trop frileuses pour satisfaire une opinion qui réclamait des comptes.
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