27/05/09

Revue "Droit et Société" 2009, n. 71


Michel Villey, vingt ans déjà !
André-Jean Arnaud
Présentation. Autour d'un dialogue imaginaire entre Michel Villey et
Friedrich A. Hayek

Olivier Jouanjan
Les aventures du sujet dans la narration villeyenne de l'histoire de la
pensée juridique

Antonio E. Pérez Luño, Francisco J. Contreras Peláez
Michel Villey et l'Espagne

Antonio Punzi
Pour une philosophie réaliste du droit. . Villey et les équivoques sur le
droit naturel

Gregorio Peces-Barba Martinez
Michel Villey et les droits de l'homme

Emmanuel Lazega, Lise Mounier
Polynormativité et contrôle social du monde des affaires : l'exemple de
l'interventionnisme et de la punitivité des juges du Tribunal de commerce de
Paris

Nicole de Montricher
Norme légale et internationalisation des marchés boursiers : la délinquance
financière en liberté surveillée

Thierry Long , Gérard Bruant, Nathalie Pantaléon, Lionel Faccenda
Conscience du droit, des règles sportives et contextes de socialisation :
institutionnalisation versus auto-régulation

Jérôme Aust
Négocier avec le droit, négocier autour du droit. . Une analyse de la
mobilisation du droit dans la négociation des politiques contractuelles

À propos de...
Barbara Truffin
Chronique bibliographique. Eberhard Christoph et Vernicos Geneviève (éd.),
La quête anthropologique du droit. Autour de la démarche d'Étienne Le Roy,
Paris, Karthala, coll. « Hommes et sociétés », 2006, 611 p.

Lu pour vous

24/05/09

"Justice de Dieu, justice des hommes" de Gérard Guyon

Gérard Guyon, Justice de Dieu, justice des hommes. Christianisme et histoire du droit pénal, Bouère, Dominique Martin Morin, 2009, 322 p.


Présentation par l'éditeur

Juger a toujours été difficile. La justice ne consiste pas seulement à maintenir la norme sociale et le droit. Même dans nos sociétés sécularisées, l'acte judiciaire pénal possède un sens anthropologique très fort.
Après l'Antiquité, le droit pénal a reçu du christianisme, à travers la Règle de saint Benoît notamment, des valeurs nouvelles. Certaines renforcent la légitimité du législateur et donnent au juge une stature sans égale.

Au-delà, et c'est le grand apport que ce livre souligne, la leçon chrétienne est claire : il n'y a qu'une seule justice. La justice de Dieu et celle des hommes sont inextricablement liées. Dieu seul est le juste juge. Les juges humains se doivent de juger selon la mesure de Dieu. En n'oubliant pas que sa justice est l'expression de sa transcendance, qui sanctionne et pardonne tout à la fois. En gardant toujours présent à l'esprit qu'au regard de la justice suprême, leur justice ne peut être qu'imparfaite.

Ce legs chrétien aide à mieux saisir le danger de laisser aux hommes et à leurs instruments, devenus de plus en plus puissants, une autonomie sans frein. Par-dessus tout, il rappelle au législateur qu'il doit avoir pour premier souci de mettre en oeuvre la dignité de la justice, en vue du bien commun universel.
Gérard Guyon est professeur à l'Université de Bordeaux (Droit, Sciences politiques et Sciences économiques) et professeur invité par différentes Universités ou Facultés étrangères (Göttingen, Berlin, Rome). Historien du droit, auteur de nombreuses publications dans des revues françaises ou étrangères, ses travaux portent principalement sur le rôle rlu christianisme dans les fondations du droit occidental.

"L'idée de justice et le discours judiciaire" par Jean Garapon et Christian Zonza

L'idée de justice et le discours judiciaire dans les mémoires d'ancien régime (XVIe-XIXe siècles), sous la direction de Jean Garapon et Christian Zonza, Nantes, Cécile Defaut, 2009, 234 p.

Présentation par l'éditeur
Le récit de mémoire entretient avec la passion de la justice des rapports d'évidente consanguinité. En tout mémorialiste, c'est un jurisconsulte qui sommeille, doublant le récit du passé de l'image idéale du passé tel qu'il aurait dû être, en une protestation de la mémoire qui contribue à l'élaboration, jamais achevée, de la vérité historique. C'est tout particulièrement vrai des mémorialistes d'Ancien Régime : forts de leur culture juridique, ils réagissent contre l'arbitraire et l'intolérance des rois, ou encore l'injustice de leur administration, utilisant à cette fin toute la force de l'imaginaire judiciaire, véritable matrice du récit de mémoires, comme de l'autobiographie. L'écriture de mémoire, face à la postérité, en appelle du droit à la Justice. Elle montre la distance irréductible qui sépare l'un de l'autre, et joue ainsi le rôle d'un ferment fécond de liberté. Quatorze spécialistes français et étrangers ont exploré dans cette perspective la masse imposante des mémoires d'Ancien Régime, depuis le XVIIe siècle jusqu'à l'orée du XIXe siècle, et soulignent dans cette perspective le rôle joué par les mémoires des aristocrates, des jansénistes, des protestants, des parlementaires. Tous, hommes ou femmes, ont fait de leur récit de mémoire une revendication de justice, et une arme de liberté collective.
À côté de grands textes de mémoires (Saint-Simon, Stendhal, Chateaubriand), on trouvera ici des analyses de textes moins connus (Bassompierre, Robert Challe, d'Argenson, Voltaire, les mémorialistes de Port-Royal ou de la Restauration), ou même étudiés pour la première fois (les protestants Jean Migault ou Élie Neau, le prince François Rakoczi).

21/05/09

Nomôdos - nuovo blog francese di Storia del diritto

Nomôdos

Nomôdos* est un instrument d'information scientifique destiné aux historiens du droit et des idées politiques, ainsi qu'à celles et ceux que ce domaine intéresse.Champs disciplinaires concernées (liste indicative): Philosophie et théorie du droit ; Philosophie et idées politiques ; Histoire du droit privé, public et international, Histoire des institutions ; Histoire financière et économique ; Sociologie du droit; Anthropologie du droit ; Économie du droit ; Économie politique.… de l’Antiquité à nos jours, en France, en Europe et dans le Monde.
Catégories des informations diffusées (liste indicative): Annonces de parutions, de soutenances, de projets de recherches, de colloque, journées d'études, débats et conférences; Annonces de sites Internet, bases de données, blogs (à vocation scientifique); Annonces de bourses d'études, d'emplois et de post-doctorats; Appels à projets, à contribution, à compétences et recherches d'informations ou de collaborations.Exclusions : Le «carnet mondain», les manifestes politiques ou idéologiques (hors éléments controverses méthodologiques strictement entendue), dénonciations, appréciations purement personnelles, commentaires dépréciatifs, etc. Les options techniques de censure des messages ont été mises en place à cet effet (censure préalable) ; les seuls rédacteurs possèdent le droit de publier directement.
Equipe: Resp. du blog : Fr. Audren, Y.-A. Durelle-MarcRédacteurs : Fr. Audren, M. Bouvet, A.-S. Chambost, Y.-A. Durelle-Marc, C. Fillon, N. Hakim, A. SimoninCorrespondants : R. Carvais, G. Cazals, D. Deroussin, K. Fiorentino, Fl. Garnier, C. Jallamion, L. Kondratuk, A. Leclerc, Fr. Lormant, C. Pauthier, Fl. Renucci. Nous vous prions de bien vouloir faire connaître cet instrument et cette initiative aussi largement que possible en relayant le présent message auprès des personnes, équipes, institutions et organismes qui pourraient être concernés (dans le domaine de la recherche et de l'enseignement juridiques, historique, philosophique, sociologique,...).

http://nomodos.blogspot.com/

15/05/09

"Revue Historique de Droit Français et Etranger", 2008/4


"Revue Historique de Droit Français et Etranger", 2008/4
(cliccare sull'immagine)

11/05/09

"Onore e incoronazione in Chasseneux" di Marco Cavina

Marco Cavina, La gloria del mondo.Onore e incoronazione in Barthélemy de Chasseneuz, in «Dai cantieri della storia. Liber amicorum per Paolo Prodi», a cura di G.P. Brizzi - G. Olmi, Bologna, 2007, pp. 411-416

08/05/09

O. Beaud,"Théorie de la fédération", 2e édition

Théorie de la fédération 2e édition, Olivier Beaud
Presses Universitaires de France - P.U.F.
Collection : Léviathan, 448 pages, 2009

Présentation par l'éditeur
La formule selon laquelle l'Union européenne serait une « Fédération d'États-nations », a connu un grand succès. Il est en effet tentant d'examiner la construction européenne au regard de la doctrine du fédéralisme. Mais une telle formule demeure ambiguë aussi longtemps qu'on ne définit pas précisément la notion de Fédération. C'est à une telle entreprise de définition que s'attache le présent ouvrage, dont l'hypothèse est que la Fédération n'est pas un État et qu'il faut donc l'arracher à l'emprise des concepts forgés par la théorie de l'État (la souveraineté ou la notion d'État fédéral, par exemple) si l'on veut comprendre sa véritable signification.
L'originalité de la Fédération réside dans le fait qu'elle est issue d'une libre association d'États qui entendent fonder un nouveau corps politique, tout en voulant rester eux-mêmes des entités politiques.
Cette juxtaposition des États membres, les membres fondateurs, et de l'entité fédérale ainsi créée est le problème-clé de toute théorie de la Fédération. Ce problème retentit sur tous les niveaux : formation de l'union fédérale, institutionnalisation de la fédération, admission de nouveaux membres, etc. À la différence, toutefois, des simples alliances ou des organisations internationales, dotées de la même structure juridique, la Fédération est une institution politique, par ailleurs dotée de finalités spécifiques et limitées. Elle est aussi une forme politique qui se conjugue avec diverses formes de gouvernement ; si la république fédérale (Suisse, États-Unis) est son type normal, elle peut aussi avoir comme type anormal l'union de monarchies, comme le montre le cas de l'Allemagne du XIXe siècle. Ainsi restituée dans toute sa complexité et toute sa richesse, la Fédération retrouve une place méritée sur l'échiquier des formations politiques, à égale distance de l'État et de l'Empire. Jugée à l'aune de cet étalon, il sera désormais possible de mesurer l'écart qui existe entre l'Union européenne telle qu'elle fonctionne et une véritable union fédérale.

Institut Michel Villey 15 mai '09 "Ecrire la constitution non-écrite"


Paris - Institut Michel Villey 15 mai 2009, 17 h.
Table-ronde autour du livre de Denis Baranger "Ecrire la constitution non-écrite"
(appuyer sur l'image)